Oeufs brouillés aux Truffes
Filets de Sole à la Normande
Selle d'Agneau Champenoise
Cailles braisées aux Laitues
Jambon de Bayonne Sévigné
Canetons de Duclair rôtis Rouennaise
Chartreuse de Faisans Périgourdine
Salade Mimosa
Coeurs d'Artichauts Provençale
Glaces Succès
Gaufrettes
Les vins ne sont pas mentionnés; "il est de bon ton de ne point les mettre sur les menus"
(Echo de Paris du 16-09-1901)
Le Figaro donne le menu ainsi que les vins:
Moulin-à-vent en carafes
Châblis Moutonne en carafe
Champagne frappé
Château Suduiraut 1893
Château Haut-Brion Canivet 1878
Musigny 1885
G. H. Mumm Cordon Rouge
Canetons de Duclair rôtis Rouennaise Le canard à la rouennaise (ou canard au sang)
Une légende raconte que cette race de canard, parfois surnommé « l’avocat » à cause de sa livrée, est le résultat d’ébats réguliers entre de jeunes canes des basses-cours et de vigoureux canards sauvages derrière les hautes falaises de craie blanche, à Duclair !
Le canard au sang (dit également caneton au sang, canard à la presse, canard pressé, caneton à la presse ou encore canard à la rouennaise ou caneton à la rouennaise) est un plat traditionnel français. Spécialité culinaire de Rouen, sa recette est attribuée à un aubergiste de Duclair, appelé le Père Denise1, qui se servait du canard de Duclair.
Le plat est composé de diverses parties d'un canard, servi avec une sauce constituée de son sang et de sa moelle osseuse, extraits au moyen d'une presse, dite « à canard ». Le canard au sang est parfois considéré comme « le summum de l'élégance2 ».
Ce plat est également devenu une spécialité du restaurant La Tour d'Argent, à Paris, où la recette du « caneton Tour d'Argent » a été codifiée au xixe siècle3.
Il existe par ailleurs à Rouen un « ordre des Canardiers », créé en 1986 et destiné à maintenir la tradition du canard au sang. Il réunit des professionnels servant du canard à la rouennaise dans leurs établissements (dits « Maîtres Canardiers ») et des gastronomes amateurs de ce plat (dits « gentilshommes ou dames Canardiers »). Le maire de Rouen est de droit membre de cette association, avec le titre de « Grand Canardier d’honneur1 ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Canard_au_sang
Dîner des souverains à Compiègne (dans leurs appartements)
( Marcel Hutin L'Echo de Paris du 20-09-1901 Source: Gallica.bnf.fr)
Le départ de Reims
A 17 h 55 exactement, le tsar, la tsarine, le président et la suite montent au milieu des acclamations populaires qui retentissent au dehors - l'intérieur de la gare est évacué - dans le train impérial conduit hier et jusqu'au jour du départ des souverains par M. Boudinié, ingénieur de la traction Nord, MM. Rudloff, Florentz et Miederhofer, mécaniciens et chauffeurs.
La locomotive du train impérial pèse 65 tonnes (110 avec le tender). La machine porte le numéro 2641: elle est du dernier type des express. C'est la plus perfectionnée que nous possédions.
( Marcel Hutin L'Echo de Paris du 20-09-1901 Source: Gallica.bnf.fr)
Déjeuner du 19 septembre 1901
Visite officielle du Tsar Nicolas II et de la Tsarine Alexandra du 18 au 22/09/1901
Fort de Witry
Le déjeuner a lieu dans deux casemates du fort transformées en salle à manger de 40 couverts chacune.
Vers deux heures de l'après-midi, le couple impérial quittait, avec le président Loubet, le plateau de Berru pour se rendre en landeau au fort de Witry-lés-Reims. Le Tsar rapporte:" Nous avons déjeuné au fort de Witry dont les casemates ont été transformées en salons superbes et confortables". Deux d'entre elles avaient été aménagées en salons, l'un réservé aux souverains, l'autre au président Loubet. Une autre, plus vaste, était devenue une salle à manger tendue de soie jaune. Le Panorama publie une photographie qui attire l'attention: le long des murs est suspendue la tenture des Douze Mois grotesques, que le gouvernement de la République a décidé d'offrir en présent diplomatique au Tsar. Un égal souci présida à la décoration, raffinée, des tables, ornées de bouquets; les Archives diplomatiques conservent encore une des fleurs séchées de ces compositions! Selon le livret protocolaire, le président du Conseil, les ministres de la Guerre et des Affaires étrangères, le vice-président du Conseil supérieur de la guerre, le chef d'état-major général de l'armée, les commandants de corps participant à la manœuvre, la suite du Tsar et de la Tsarine étaient aussi conviés.
(Un Tsar à Compiègne Nicolas II, 1901)
C'était le dernier jour des manoeuvres; bien qu'il fût en retard à ce point que le déjeuner au fort de Witry n'eut lieu qu'à deux heures, il ne consentit point à quitter le champs de bataille sans avoir étudié une des nouvelles pièces....
(Le Petit Journal Dimanche 6 octobre 1901)
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